Note de l’auteur
La poésie reste une manifestation
de la culture au sens le plus large. L’auteur consacre un peu de son temps à la
réflexion sur la rencontre des situations vécues par des êtres et des groupes
sociaux périphériques mais pas forcément toujours marginaux, exclus ou reclus.
Née de la vie quotidienne, cette
littérature poétique d’engagement et de combat s’inscrit dans le paradigme de
l’esthétique et de la conscience, la conscience rude des damnés comme degrés
hautement honorable de la pensée.
De l’exil des exilés et des exils
intérieurs à la délivrance, des vécus qui se croisent et s’entremêlent tout en
témoignant de notre époque et des multiples microcosmes sociaux
« culturés », cultivés ou non.
Où en sommes-nous ?
C’est une des questions que
posent certaines disciplines des sciences humaines et en particulier la
sociologie qui privilégie la dialectique et la complexité en se méfiant des
évidences et des vérités premières.
Une réponse : la poésie
comme poésie d’action où le poème en acte est une parole d’Homme lorsqu’il ne
vise aucun champ d’application géographique sinon l’appropriation d’un lieu magique
et humble, une cave aux briques d’argile rouge.
XVII
Dis-moi la
couleur
Ou l’accent de l’exil
Alors l’écho de l’exil
Franchit la frontière
Pour respirer tous les parfums minoritaires
Qui divaguent dans les stigmates d’un fardeau.
Entre nuages et violons
Il y a un vin fidèle
Comme un rêve
Parfum de lune
Visage qui nous guette
Dans la chevelure de la nuit
Dis-moi ta
terre natale
Où coulent les roses et le vin
Dans l’instant magique
D’un ciel ivre au cœur perdu
Dis-moi ta
terre natale
Vagabond des nuits
Splendeur de l’ivresse
Comme une rivière qui nous attend
Dis-moi si le
verbe se conjugue
Dans le présent d’un voyage
Comme une invitation au poème
Celui de Maya la Bohème
Nomade
Amie des nuits clandestines
Qui respire dans les chorégraphies de l’entracte
Dis-mois mes
vagues clouées
Au seuil de nos portes
Et l’iode marine pour troubler
Le sourire des arbres
Dis-moi le
vent
J’ai oublié cette chapelle
Au bout de la route
Nous étions seuls
Comme une journée
Clouée au joug de nos portes opprimées.
SAIDI, Hafid. Exils et délivrance. EN COURS DE PUBLICATION
XVII
Ou l’accent de l’exil
Alors l’écho de l’exil
Franchit la frontière
Pour respirer tous les parfums minoritaires
Qui divaguent dans les stigmates d’un fardeau.
XXX
Dis-moi ta
terre nataleEntre nuages et violons
Il y a un vin fidèle
Comme un rêve
Parfum de lune
Visage qui nous guette
Dans la chevelure de la nuit
Où coulent les roses et le vin
Dans l’instant magique
D’un ciel ivre au cœur perdu
Vagabond des nuits
Splendeur de l’ivresse
Comme une rivière qui nous attend
Dans le présent d’un voyage
Comme une invitation au poème
Celui de Maya la Bohème
Nomade
Amie des nuits clandestines
Qui respire dans les chorégraphies de l’entracte
Au seuil de nos portes
Et l’iode marine pour troubler
Le sourire des arbres
J’ai oublié cette chapelle
Au bout de la route
Nous étions seuls
Comme une journée
Clouée au joug de nos portes opprimées.
SAIDI, Hafid. Exils et délivrance. EN COURS DE PUBLICATION