Hafid en quelques mots

Hafid Saïdi est né à Carcassonne dans une famille ouvrière. Fils d’un immigré algérien, la question de l’immigration a été son sujet de thèse, un travail de recherche minutieux. Docteur en sociologie, mais pas seulement Hafid Saïdi est aussi poète. Poète pour lui même et non pas pour les autres. Son combat pour la justice sociale est le cri de ses vers. Sa poésie tient dans les couplets et le refrain d’une chanson ; c’est une poésie qui se raconte aux sons des harmonicas et se vit entre deux passes de tango. C’est à la fois le volcan de l’Afrique et la douceur de Samarkand, c’est le feu d’un whisky flambé avalé cul sec et la fraîcheur des vagues d’un bain de minuit. Elle est révélatrice d’une foultitude de choses, elle remue des sentiments multiples et parfois inavouables. Il y a certes la tristesse et la solitude, la déception et l’amertume, mais il y a aussi beaucoup de passion et de vide, et l’espoir sans cesse que quelque chose sortira de cette douleur comme une renaissance. Sensuelle est un mot bien faible pour décrire ce qu’elle est, ce qu’elle provoque. Mohammed Taoufik Jeune écrivain et poète

lundi 20 mai 2013

EXILS ET DELIVRANCE



Note de l’auteur

La poésie reste une manifestation de la culture au sens le plus large. L’auteur consacre un peu de son temps à la réflexion sur la rencontre des situations vécues par des êtres et des groupes sociaux périphériques mais pas forcément toujours marginaux, exclus ou reclus.
Née de la vie quotidienne, cette littérature poétique d’engagement et de combat s’inscrit dans le paradigme de l’esthétique et de la conscience, la conscience rude des damnés comme degrés hautement honorable de la pensée.
De l’exil des exilés et des exils intérieurs à la délivrance, des vécus qui se croisent et s’entremêlent tout en témoignant de notre époque et des multiples microcosmes sociaux « culturés », cultivés ou non.
Où en sommes-nous ?
C’est une des questions que posent certaines disciplines des sciences humaines et en particulier la sociologie qui privilégie la dialectique et la complexité en se méfiant des évidences et des vérités premières.
Une réponse : la poésie comme poésie d’action où le poème en acte est une parole d’Homme lorsqu’il ne vise aucun champ d’application géographique sinon l’appropriation d’un lieu magique et humble, une cave aux briques d’argile rouge.




XVII

Dis-moi la couleur 
Ou l’accent de l’exil 
Alors l’écho de l’exil 
Franchit la frontière 
Pour respirer tous les parfums minoritaires 
Qui divaguent dans les stigmates d’un fardeau.



      

XXX


Dis-moi ta terre natale
Entre nuages et violons
Il y a un vin fidèle
Comme un rêve
Parfum de lune
Visage qui nous guette
Dans la chevelure de la nuit


Dis-moi ta terre natale
Où coulent les roses et le vin
Dans l’instant magique
D’un ciel ivre au cœur perdu


Dis-moi ta terre natale
Vagabond des nuits
Splendeur de l’ivresse
Comme une rivière qui nous attend


Dis-moi si le verbe se conjugue
Dans le présent d’un voyage
Comme une invitation au poème
Celui de Maya la Bohème
Nomade
Amie des nuits clandestines
Qui respire dans les chorégraphies de l’entracte


Dis-mois mes vagues clouées
Au seuil de nos portes
Et l’iode marine pour troubler
Le sourire des arbres


Dis-moi le vent
J’ai oublié cette chapelle
Au bout de la route
Nous étions seuls
Comme une journée
Clouée au joug de nos portes opprimées.


SAIDI, Hafid. Exils et délivrance. EN COURS DE PUBLICATION

5 commentaires:

  1. Je viens de laisser un commentaire mais je ne le trouve plus, étrange. Je suis vraiment pas douée. Message personnel à Hafid Saidi mon vieil ami de jeunesse et des longues marches dans Toulouse le jour et la nuit. Je t ai cherche dans Google. Ça c est poétique!! Babeth contact :elisabeth.mazzieri@ laposte.net.

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  2. Voilà enfin les mots sur de vieux maux indicibles et cloués .

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    1. salut babeth je regarde jamais mon blog, peux-dire à Jean-baptiste de passer à la pizzeria pour que je lui laisse les deux derniers livres que j'ai présentés récemment. bisous avant que je parte pour la Chine pour deux mois
      Hafid

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  3. hola vagabond des nuits perdu reclus solitaire et perdu dans les cités ou fleurise les fleurs de grisou dans les montagne de scories aux cheminées d'usine de souffre et de gaz sulférique DIS MOI LE VENT t'appelle vers des jours heureux ou la liberté est en prime

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  4. hola vagabond des nuits perdu reclus solitaire et perdu dans les cités ou fleurise les fleurs de grisou dans les montagne de scories aux cheminées d'usine de souffre et de gaz sulférique DIS MOI LE VENT t'appelle vers des jours heureux ou la liberté est en prime

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